Picon mon amour
En duo dans la vie comme à la scène, il est souvent dit d’eux qu’elle a du chien et lui du “déchiens”.
Dans un show musical où tout peut arriver il et elle prennent à témoin le public pour tisser une toile où volent en éclat les intimités conventionnelles. Laurène, à l’accordéon au chant et au ukulélé, tient sa position d’un franc-parler moqueur. Jojo, aux multiples talents de bassiste, percussionniste et chanteur, essaie de lui voler la vedette avec sa spontanéité burlesque.
Sans complexe, ce couple un peu fêlé laisse passer la lumière d’une cocasse chansonnerie où on se laisse aller à leur spontanéité farceuse, entre gloussements et déhanchés, confortablement installés dans son fauteuil ou en dansant à en soulever la poussière.
San-Seyha
San-Seyha questionne notre identité à travers l’ exil, qu’il soit géographique ou existentiel, dans un album qui s’inscrit dans un métissage de chansons, de slam et de spoken word. Les riffs de guitare aériens soutenus par des nappes vocales hypnotiques dialoguent avec une programmation électronique portée par un moog trituré et des basses profondes ainsi que des rythmes mécaniques et puissants. Les frontières musicales peuvent éclater : chant, profération, souffles, fredonnements se mêlent sans heurts, et quiconque aime vagabonder se laisse prendre à la sincérité du message.